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ALIMENTS COMPOSES

 

 


 

QUELLES MATIERES PREMIERES ? On distingue les aliments composés complets des aliments composés complémentaires. Les aliments complets sont des aliments qui, par définition, peuvent couvrir tous les besoins du cheval, y compris les besoins en fibres. Ils ont une teneur en cellulose supérieur à 16%.

Les aliments complémentaires sont conçus pour compléter les fourrages, ou encore les rations à base de fourrages et de céréales. Ces aliments peuvent être assez variés selon qu'ils sont destinés à des reproducteurs, des chevaux à l'entraînement...

La valeur alimentaire d'un aliment, c'est à dire sa qualité, est définie par : - son appétibilité, qui se caractérise par l'attirance du cheval pour l'aliment. Cette attirance dépend de la tendreté, de l'odeur et du goût.

Ainsi les plantes jeunes, riches en feuilles, avec des tiges souples sont mieux consommées que des plantes piquantes, coupantes, avec des tiges épaisses et dures.

De même, l'odeur des aliments joue sur le choix du cheval. Des aliments contaminés par des crottins, rancis, moisi... ne seront pas consommés. Des arômes peuvent être utilisés dans les aliments composés pour masquer une odeur peu appréciée des chevaux.

Enfin, le goût joue sur la prise d'aliments : des aliments sucrés sont très appréciés, alors que le cheval rejette des aliments avec des goûts trop nets de salé, d'acide ou d'amer.

Parmi les céréales, la préférence du cheval va vers l'avoine, par rapport au maïs, au blé, à l'orge ou encore au seigle.

Seul le sel donne lieu à une consommation autorégulée des chevaux. La mise à libre disposition d'une pierre de sel permet une couverture adaptée des besoins.

- l'ingestibilité correspond à la consommation volontaire d'un aliment laissé en libre disposition. Il est en général nécessaire, pour ne pas exagérer le volume de la ration et la capacité d'ingestibilité du cheval, de compléter des rations à base de fourrages grossiers (foins) par des aliments composés concentrés en énergie.

Voir encadré.

La digestibilité est la faculté d'un aliment d'être rendu disponible à l'organisme au cours du transit par l'action des enzymes puis des bactéries. Elle est généralement inversement proportionnelle aux taux de cellulose brute. La valeur énergétique d'un aliment dépend en grande partie de sa digestibilité.

La composition nutritive est l'apport par aliment à l'organisme en énergie, protéines ( acides aminés ), matières grasses ( acides gras essentiels ), minéraux et vitamines. Composer une ration revient à associer différentes aliments de composition différente et complémentaire, de manière à couvrir tous les besoins de l'organisme.

 

- La valeur énergétique

L'énergie est le carburant de la vie. L'énergie nette est la seule forme d'énergie utilisable par l'organisme. C'est la différence entre l'énergie brute alimentaire et les pertes par les fécès, les urines, les pertes caloriques. Pour le cheval, la valeur énergétique s'exprime en UFC ( Unité Fourragère Cheval ). Cette unité correspond à l'énergie nette d'un kilogramme d'orge standard (à 870 g de matière sèche par kg ). 1 UFC correspond à 2200 kilocalories d'énergie nette chez le cheval à l'entretien.

 

- Les protéines et acides aminés

Les tables de valeurs alimentaires donnent en général la teneur en protéines brutes ( ou matière azotée totale ), obtenue en multipliant la teneur en azote Kjeldahl par 6,25.

Chez le cheval, les besoins et apports protéiques sont exprimés en MADC ( Matière Azotée Digestible chez le Cheval ). Ce système tient compte du fait que l'azote non protéique (comme l'ammoniac), digestible à 100%, est à peu près inefficace sur le plan métabolique.

 

- Minéraux et vitamines

En général seules les teneurs en calcium, phosphore, et éventuellement sodium, magnésium, chlore, potassium, des matières premières sont prises en compte dans la formulation. Les teneurs en oligo-éléments ( cuivre, zinc, manganèse ...) et vitamines ( vitamines A, D3, et E ), des aliments composés sont apportés par des sources purifiées.

 

 

LES CÉRÉALES

 

 

Les céréales, lorsqu'elles sont apportées seules ou par " des aliments floconnés", peuvent être distribuées sous différentes formes. Certains grains peuvent être distribués aplatis, comme l'avoine, en particulier pour les jeunes chevaux. Les grains durs comme l'orge, sont en général concassés pour permettre une bonne digestion. D'autre part, les grains peuvent être soumis à des traitements thermiques : cuisson accompagnée ou non d'extrusion (traitement sous pression après injection de vapeur). Ces traitements permettent d'une part, d'accélérer la digestion, et, d'autre part, d'augmenter le volume de la ration, donc d'accroître la durée d'ingestion, ce qui est favorable à l'occupation du cheval.

 

Avoine

L'avoine est la céréale la plus largement utilisée dans l'alimentation du cheval au travail, essentiellement par habitude. Sa teneur énergétique est inférieure à celle des autres céréales et sa valeur protéique plus élevée. Elle est assez riche en cellulose. L'avoine est relativement bien pourvue en matière grasse, et plus particulièrement en acide linoléique ( acide gras essentiel de la série oméga6 ) qui contribue à la brillance du poil. Elle est dotée de certaines propriétés excitantes. A haute dose, elle est échauffante pour la muqueuse intestinal, avec des risques de diarrhées, voire de coliques.Une avoine de bonne qualité doit avoir un poids spécifique élevé (50 kg/hectolitre pour de l'avoine entière et 19 à 22 kg/hectolitre pour de l'avoine concassée ou aplatie).

 

Maïs

Parmi toutes les céréales, le maïs est la plus énergétique du fait de ses teneurs élevées en amidon et en matière grasse (4%). Comme l'avoine le maïs est riche en acide linoléique. Par contre, le maïs est pauvre en protéines, elles-mêmes mal pourvues en lysine et en tryptophane. Le maïs est pauvre en certains oligo-éléments, vitamines, minéraux. C'est une bonne source de biotine et de caroténoïdes. C'est une céréale régulière : sa valeur nutritive varie très peu.

 

Orge

L'orge a des valeurs énergétiques et azotées intermédiaires entre celles de l'avoine et du maïs. L'orge germée est réputée pour les chevaux convalescents ou surmenés en raison de ses nombreux avantages : très bonne appétence, excellente digestibilité, action émolliente pour le tube digestif, apports de vitamines (carotène, vitamineC ). La valeur nutritive de l'orge varie selon qu'il s'agisse d'escourgeon (orge d'hiver à 6 rangs plus riche en cellulose brute et moins énergétique) ou d'orge à 2 rangs ou de printemps ( plus énergétique, plus pauvre en cellulose brute ).

 

Blé

Le blé a une valeur énergétique presque aussi élevée que celle du maïs et une valeur protéique proche de l'avoine. Riche en gluten (risque de pâtons dans le tube digestif) et en amidon très fermentescible, le blé a la réputation d'être échauffant et provoque des coliques, des fourbures, des myoglobinuries. Par prudence, il convient donc d'en limiter les quantités ( 0,5 kg/jour pour 100 kg de poids vif exemple pour un cheval de 500kg de poids vif = 2,5 kg de blé maxi ) et de fractionner les apports.

 

 

LES ISSUES DU BLE

 

 

Farines basses

Riche en amidon (20 à 58%) et en lipides (3,5 à 4%), elles constituent une excellente source d'énergie qui peut remplacer une fraction des céréales.

 

Remoulages

Sous-produits de minoteries issus des semoules, ils présentent une teneur en amidon proche des farines basses (23 à 40%), mais une teneur en cellulose brute plus élevée (4% pour les remoulages blancs et 7 à 8% pour les remoulages bis ). Ils peuvent remplacer une partie des céréales.

 

Sons

Parmi les issues de céréales, les sons de blé (gros et fins) présentent la teneur en cellulose brute la plus élevée (9 à 10%), donc la valeur énergétique la plus faible. Ils sont une source intéressante de lest, avec un apport protéique non négligeable. Ils facilitent le transit digestif grâce à des propriétés émollientes. Ils sont conseillés chez les chevaux exposés à la constipation. Employé à sec, le son expose à des surcharges gastriques et à des coliques, car il absorbe son poids d'eau dans l'estomac. Fortement délayé dans l'eau, associé à des graines de lin cuites, à des céréales et à des compléments minéraux, il constitue un bon barbotage.

 

 

 

TOURTEAUX, GRAINES OLEAGINEUSES ET PROTEAGINEUSES

 

 

Les légumineuses à graines (oléagineuses et protéagineuses) se caractérisent par :

- une teneur élevée en protéines

- une teneur énergétique élevée

Les graines oléagineuses permettent d'apporter les huiles qui améliorent le niveau énergétique sans risque de dysmicrobisme, et qui fournissent les acides gras essentiels.

 

Graines de soja

Elle doit être cuite pour détruire les facteurs antinutritionnels. Leur teneur en matières grasses (18%) ainsi qu'en protéines (37%) sont très élevées, avec un bon apport de lysine.

 

Graine de lin

La graine de lin contient une assez forte proportion d'acide linolénique (acide gras essentiel de la série oméga 3) ainsi que des mucilages. Ceux-ci ont des propriétés émollientes pour le tube digestif, très intéressantes pour les intestins brûlés par une consommation importante d'avoine. Les graines de lin sont incorporées dans les mashes et les barbotages. La cuisson à l'eau libère les mucilages et accroît leur efficacité.

 

Tourteaux et soja

C'est une source de protéines très bien adaptée à l'alimentation de monogastriques (pour l'apport de protéines et de lysine). Il est relativement pauvre en acides aminés soufrés et en zinc disponible.

 

Tourteaux de tournesol

Le tourteaux de tournesol est moins riche que le soja, en particulier en lysine. Il est de même peu énergique. Les valeurs alimentaires de cette matière première peuvent être très hétérogènes, selon les conditions de récolte et de trituration en huilerie.

 

 

 

LES PRODUITS LAITIERS

 

 

Ce sont des produits riches en matières minérales, phosphore et calcium, ainsi qu'en vitamines du groupe B. Ce sont des aliments énergétiques et riches en matières azotées de haute valeur biologique.

 

Lait écrémé

Aliment protéique équilibré qui constitue la base des aliments d'allaitement. Il complète très bien l'apport protéique des céréales pour les jeunes poulains.

 

Lactosérums

Les lactosérums se différencient par leurs origines technologiques et sont de nature très variée. On distingue les lactosérums :

- doux (provenant du caillage par présure)

- acide (issu du caillage lactique ou de caséine produite avec des acides minéraux)

- mixtes selon la prédominance de l'un ou de l'autre

Ce sont essentiellement des ingrédients énergétiques bien que leur teneur en protéines soit mieux équilibrée que celle des céréales.

 

Sérums délactosés

Sérums comportant encore 50% de lactose mais dont la teneur protéique est plus faible que dans un lactosérum.

 

LUZERNE

 

La luzerne déshydratée est généralement bien digestible chez le cheval. C'est une source de fibre, de protéine de bonne qualité, de calcium, de carotènes.

 

MELASSE

 

Les mélasse de betterave ou de canne sont des matières premières très appétentes pour le cheval. Leur richesse en sucre (45 à 50%) en font une source d'énergie rapidement disponible pour le travail musculaire. A haute dose, elles sont diurétiques et laxatives ( à cause de leur teneur élevée en potassium et en sucres fermentescibles).

Elles sont aussi utilisées comme liant, pour éviter la poussière dans les aliments composés.

 

 

RACINES ET TUBERCULES

 

 

Pulpe de betteraves

Les pulpes de betteraves ont une teneur en cellulose élevée qui en limite l'usage. Riche en substances pectiques, leur emploi doit être limité car elle exposent à une certaine exagération des fermentations caecocoliques et à un ramollissement des crottins.

 

 

HUILES ET GRAISSES

 

 

Suif

La valeur énergétique des graisses dépend beaucoup de leur teneur en acide gras saturés : lorsque la somme des teneur en acide gras (acides palmitique et stéatarique) dépasse 50%, la valeur énergétique décroît fortement. Tel est le cas du suif.

 

Huiles végétales

Riches en acides gras désaturés, les huiles végétales présentent des teneurs énergétiques élevées, sans risques de dysmicrobisme.

 

 

MINERAUX ET VITAMINES

 

 

Calcium

La source de calcium la plus employée est le carbonate de calcium, ou craie (40% de calcium).

Sont aussi employés :

- des phosphates calciques

- le maerl et le lithothamme broyés (80 à 90% de CaCO3,8 à 15% e MgCO3, oligo-éléments), qui proviennent des algues marines calcifiées. Ce sont d'excellentes sources de calcium.

 

Phosphore

Les phosphates les plus employés sont :

- les phosphates bicalciques (17 à 18% de phosphore et 22 à 25% de calcium)

- le phosphate monocalcique (22 à 24% de phosphore, 16 à 19% de calcium)

- le phosphate mono-bicalcique ( 20% de calcium, 20% de phosphore)

 

Magnésium

Il peut être apporté sous des formes divers, solubles ou insolubles : magnésie calcinée (60% de magnésium), sels de magnésium (sulfate,chlorure,carbonate, phosphate), lithothamme (composant de grande valeur en raison de son origine organique marine, de sa composition chimique complexe, de sa structure physique micro-poreuse).

 

Oligo-éléments

L'apport alimentaire d'oligo-éléments peut-être réalisé de différentes manières :

- sous forme de sels solubles en poudre ou en granulés : sulfates ou chlorure de fer, sulfate ou oxyde de manganèse, carbonate ou oxyde de zinc,...

- sous forme de sels solubles en solution

 

Vitamines

L'ajout de vitamines pour couvrir les besoins se fait sous forme :

- parfois d'aliments simples particulièrement riche en vitamines : levure (vitamines du groupe B), germe de céréales...

- en général de vitamines de synthèse (vitamines A,D3,E,C), présentées sous forme de poudre, généralement protégées par différents procédés, comme l'enrobage.

 

 

ORGANISMES UNICELLULAIRES

 

 

Levures

Les levures sèches présentent l'intérêt d'apporter acides aminés essentiels et vitamines du groupe B,bien acceptées des chevaux, alors que les vitamines de synthèse peuvent être moins bien acceptées.

Les levures vivantes, utilisées en continu dans la ration, ont des propriétés prodigestives. Elles augmentent le potentiel enzymatique de l'intestin grêle et renforcent l'activité de la microflore du gros intestin. De plus, elles renforcent l'immunité intestinale en empêchant la prolifération de germes pathogènes.

 

Bactéries-Probiotiques

Les probiotiques peuvent inhiber les germes pathogènes comme les salmonelles, à condition bien sûr qu'ils résistent à l'acidité de l'estomac et de la bile. Ils doivent aussi se montrer compétitifs à l'encontre des bactéries prédatrices. Le bénéfice espéré est une amélioration de la digestion et, ou de l'hygiène digestive.

Le tableau suivant reprend quelques garanties moyennes des principales matières premières.

Cette liste d'ingrédients n'est bien sûr pas exhaustive.

Un autre facteur peut entrer en compte quant à la qualité d'une matière première : la valeur alimentaire dépend de la présence de facteurs :

- antinutritionnels: substances, qui, même à l'état de traces, réduisent ou empêchent totalement l'utilisation d'un élément nutritif. Les facteurs antinutritionnels les plus connus sont les tanins condensés, les saponines, certains alcaloïdes. toxiques, comme les mycotoxines (toxines issues de champignons)

L'utilisation de ces ingrédients varie en fonction des formules d'aliments. Ce sont ces variations sur la qualité des matières premières, sur le pourcentage d'incorporation qui constitue la qualité d'un aliment, sa spécificité. Ainsi, par exemple, les matières premières très énergétiques seront utilisées pour les aliments destinés aux chevaux au travail, alors que les matières premières riches en protéines de qualité, en acides aminés essentiels seront utilisés pour les chevaux à l'élevage...

 

COMMENT FAIRE UN MASCH

 

Recette : 200g de paille hachée, 200g de foin haché, 500g d'avoine, 160g de son de blé, 80g de farine d'orge, 10g de sel marin, 30g de graines de lin.

Versez l'avoine, le foin et la paille hachés dans un récipient. Ajoutez 4 litres d'eau bouillante dans laquelle on fait dissoudre le sel. Déposez ensuite le son, la farine d'orge et la graine de lin( celle-ci ayant été cuite au préalable). Recouvrir avec une couverture jusqu'à refroidissement du mélange, qui doit être remué avant distribution. Il faut éviter de donner un mash la veille d'une épreuve sportive.

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